Pierre Miville est l’ancêtre de nombreux Québécois. Il compte parmi les dix pionniers ayant fourni le plus grand nombre de descendants, selon le Programme de recherche en démographie humaine de l’Université de Montréal (PRDH). Les Miville, Mainville, Minville ou Miville-Deschenes et Deschenes sont pour la plupart des descendants en ligne masculine directe de l’ancêtre. Du côté des Vaillancourt, il est notre ancêtre par sa fille Suzanne Miville , du côté des Chartrand-Poitras, par ses enfants Madeleine, Aimée et Jacques.
Pierre Miville est né vers 1602, possiblement croit-on, dans le canton de Fribourg en Suisse. Au début de la vingtaine, il se serait engagé comme mercenaire pour le roi de France. Les Suisses sont fort appréciés comme soldat. Un maréchal de l’époque disait : «Un corps de Suisse est dans une armée française ce que sont les os dans un corps humain ; non seulement pour leur valeur, mais surtout pour leur discipline et patience, qui ne se décourage par aucun revers ni retardement. Aussi les Suisses sont aussi fiers à la fin d’une campagne qu’au commencement».
Depuis la bataille de Marignan de 1515, seuls le roi de France et le pape peuvent avoir des mercenaires suisses. Cet accord toujours effectif aujourd’hui pour le Vatican, a été appliqué jusqu’en 1792 pour la France.
Selon toute probabilité et bien que cette thèse reste à être prouvée (lire à ce sujet le livre de Raymond Ouimet, Pierre Miville un ancêtre exceptionnel aux éditions Septentrion ), Miville aurait participé au siège de La Rochelle en 1627-1628. Richelieu, le grand conseiller de louis XIII avait décidé de prendre La Rochelle, bastion protestant considéré par l’Angleterre comme lieu potentiel de débarquement pour un envahissement du territoire français.
Après un peu plus d’un an de siège, La Rochelle se rend. À la même époque, on retrouve Pierre Miville, non loi de là, à Brouage, lieu de naissance de Champlain, où avec d’autres compatriotes suisses, il a pu faire partie de la garde personnelle du principal ministre de Louis XIII, nul autre que Richelieu[1]. C’est à cette époque, vers 1630, qu’il épouse une fille de la région, Charlotte Mongis . Un premier enfant nommé Gabriel va naître peu après, mais il décède à l’âge de cinq ans. Puis six autres vont suivre de 1632 à 1640. Tous survivront.
En passant par La Rochelle
Après la mort de Richelieu, l’équipe de garde et de serviteurs est remplacée. À ce moment, Pierre Miville quitte Brouage pour s’installer avec sa famille à La Rochelle maintenant pacifiée. Il a bien l’intention d’y bâtir maison. Il loue une terre en 1646, engage un maître maçon, donne des consignes de construction détaillées. Après un an, cependant, les conditions de location du terrain n’étant pas remplies, le contrat est déclaré nul.
La Nouvelle-France
Deux ans plus tard, à l’été 1649, Pierre Miville s’embarque pour la Nouvelle-France. Les traversées de l’Atlantique à l’époque étaient, on le sait, pénibles et risquées. Les conditions hygiéniques déplorables menaient souvent à la mort. Pierre entraîne dans l’aventure outre sa femme Charlotte, ses enfants Marie 17 ans, François 15 ans, Aimée 14 ans, Madeleine, 13 ans, Jacques 10 ans et Suzanne, 9 ans. Lui-même approche la cinquantaine. Heureusement, tous arriveront sains et saufs à Québec où la famille sera chaleureusement accueillie.
Dès leur arrivée, on leur octroie une terre située dans la seigneurie de Lauson face à Québec, mais avant de traverser de l’autre bord du fleuve, Miville et sa famille habiteront d’abord dans la ville qui les a accueillis sur la rue Saint-Louis dans une maison que lui aurait offerte Jean de Lauson. D’ailleurs, au moment du mariage de ses trois premières filles, Marie, Aimée et Madeleine, la famille vit toujours à Québec. Les quatre filles se marient avant l’âge de 18 ans.
En 1654, soit cinq ans après son arrivée, on dit que le Suisse demeure habituellement à la Côte de Lauzon. L’endroit est peu peuplé et dangereux à cause des attaques répétées des iroquois. Commence-t-il seulement à développer sa terre ? Ses deux fils sont maintenant parfaitement en âge de lui prêter main forte.
Retour en France
Cela n’empêchera pas notre ancêtre, dès l’année suivante, de prendre la décision risquée de retourner en France pour aller chercher des engagés. La mer est dangereuse. Trois bateaux sur six cette année-là, périront ou seront victimes d’attaques. À La Rochelle, Miville fera quelques commissions, rendra quelques services, mais il reviendra bredouille après une tentative ratée de signature de contrat avec un dénommé André Bouget «masson et tailleur de pierre ». Une offre d’avance salariale inférieure à la moyenne pourrait être la cause de cet échec.
De retour en Nouvelle-France, Le Suisse s’installe de nouveau à Québec où Jean de Lauson lui concède un nouvel emplacement situé au coin de la rue Saint-Pierre et de la rue qui mène de la place publique jusqu’au fleuve.
Pierre Miville menuisier
Le métier d’agriculteur ne convient peut-être pas tout à fait à Pierre Miville. Dix-huit ans après son arrivée, seulement 30 arpents ont été mis en valeur. D’ailleurs, il se définit lui-même comme menuisier et consacre sans doute beaucoup de temps à son métier de constructeur.
En compagnie d’autres maîtres menuisiers comme Jean le Vasseur, il met sur pied en 1657 la confrérie de Sainte-Anne Les confréries rassemblaient les ouvriers d’un même métier. Le clergé encourageait ses confréries qui exigeaient de leurs membres des actions spirituelles et sociales.
Le métier de menuisier comprenait, à l’époque, différentes tâches reliées à la décoration, l’architecture et l’ameublement. Plus tard, Miville construira même un petit vaisseau pour Jean Talon avec ses fils et son gendre Antoine Paulet, charpentier de navire.
Attaque iroquoise
Pour faire face aux attaques iroquoises trop fréquentes, on a mis en place un peu partout en Nouvelle-France, des milices prêtes à intervenir en cas de besoin. Pour la seigneurie de Lauson, Guillaume Couture, voyageur et interprète réputé, a été nommé capitaine. Pierre Miville est capitaine de milice en second.
Dans la revue Relations, les Jésuites racontent qu’à l’époque, Miville a dû affronter seul un groupe d’Iroquois : «Sur le midi Les Onontaeronons tuèrent une Vache appartenant à Pierre Miville dit le Suisse sur la grève vis-à-vis de son logis. Il tire un pierrier dessus les Onontaeronons sans effet. Ils tuèrent encore une truie pleine appartenant au même».
Bannissement
À la fin juin 1664, frustré par les autorités coloniales qui refusent régulièrement de lui procurer un engagé, il entreprend un coup de force qui lui vaudra le bannissement de la ville de Québec.
Un bateau en provenance de Normandie accoste à Québec avec à son bord des hommes prêts à travailler que les autorités doivent répartir chez les gens du pays. Accompagné de quelques habitants se sentant victimes de la même injustice, il tente de kidnapper des hommes encore sur le bateau en rade de la ville.
Emprisonné sur le fait, il ne tardera pas à être convoqué devant le conseil souverain et le dur verdict tombe : il est banni à vie de Québec et devra dorénavant limiter ses déplacements à la seule seigneurie de Lauson. De plus, il doit payer sur le champ une somme de 300 livres d’amende. S’il contrevient à cette obligation de confinement, il est passible de pendaison. Ni plus, ni moins.
À partir de ce jour, il ne remettra plus les pieds à Québec. Son épouse effectuera les nécessaires transactions dans la capitale en son nom.
Canton des Suisses fribourgeois
Il semble qu’un groupe de Suisses originaires de Fribourg ait vécu un temps dans la colonie. En juillet 1665, soit un an après le bannissement de Miville, le sieur de Tracy leur a d’ailleurs concédé une terre (20 x 40 arpents) à la Grande Anse (La Pocatière) dans ce qu’on a alors appelé le Canton des Suisses fribourgeois. François Rimé, François Tisseau, Jean Gueuchard et Jean Cahusin faisaient partie du groupe tout comme Pierre Miville et ses deux fils, comme quoi la réputation de notre ancêtre n’était pas si entachée qu’on aurait pu le croire suite à la mésaventure de l’année précédente. Parmi ces Fribourgeois, seuls les Miville laisseront des descendants en Nouvelle-France.
Les enfants Miville
Tous les enfants Miville se marieront auront de grosses familles. Leur destin sera somme toute plutôt enviable, compte tenu du contexte de l’époque.
L’année suivant l’arrivée de la famille à Québec, l’aînée, Marie épouse Mathieu Amyot, originaire d’une famille à l’aise arrivée dans la colonie 14 ans plus tôt. Leurs deux fils, Jean et Mathieu, accompagneront les Jésuites au pays des Hurons et deviendront d’excellents interprètes. L’époux de Marie fit partie de la liste des personnes que Jean Talon recommande pour un titre de noblesse en 1667. Mathieu recevra donc ses lettres de noblesse mais négligera, sans doute par ignorance, de les faire enregistrer au Conseil souverain de Québec.
François, le deuxième de la famille, sera nommé en 1659 procureur fiscal de la seigneurie de Lauzon, puis en 1661, il est promu seigneur et sa terre devient un arrière-fief.
Aimée, la troisième, épouse Robert Giguère en 1652. Elle a 17 ans. Le gouverneur de la Nouvelle-France Jean de Lauson est présent lors de la cérémonie.
Quant à Madeleine, la quatrième, elle épouse Jean Cochon fils de du procureur fiscal de la seigneurie de Beaupré, Jean Cochon.
Jacques, le second fils, épouse Marie-Catherine Baillon, de la vieille noblesse de France, descendante de Charlemagne et de Louis VII. Ambitieux Jacques , il a l’intention d’établir le fief des Chesnes à La Pocatière, sur la terre tout d’abord concédée par le marquis de Tracy à la famille Miville et que, depuis lors, l’intendant Talon lui a concédée en propre. Il fait accoler le patronyme Deschesnes à son nom.
Quant à Suzanne Miville, la dernière, elle épouse Antoine Poulet ou Paulet, dont le métier est charpentier de navire. Il devait être celui qui dirigeait les travaux avec son beau-père, lors de la construction du petit vaisseau pour Jean Talon. Suzanne devra prendre en main une situation dramatique lorsque sa fille Anne, âgée de 10 ans seulement, sera un jour victime de viol de la part d’un nommé Jean Ratté qui sera pour cette faute condamné à mort «pendu et étranglé jusqu’à ce que mort s’ensuive».
Décès
Pierre Miville décède le 14 octobre 1669. Il est alors âgé d’environ 67 ans. Avant de mourir, il reçoit les derniers sacrements, puis il sera enterré dans la ville de Québec là où il n’a pu revenir de son vivant, la peine de bannissement n’ayant jamais été effacée.
Charlotte Mongis
Après le décès de son époux, Charlotte Mongis se lance avec ses fils dans la traite des fourrures. Mais le manque de neige exceptionnel de cet hiver-là et la maladie chez les « sauvages» nuiront considérablement à l’opération. Les pertes seront énormes. Charlotte et son fils Jacques sont maintenant couverts de dettes. La situation ne fera qu’empirer au cours des années suivantes. En 1672 un huissier veut saisir la totalité de leurs propriétés à Lauson et à Québec. Grâce à l’intervention de l’aîné des fils, François, la part des enfants, soit la moitié de l’héritage de Pierre Miville échappe à la confiscation en 1673.
Après bien des péripéties (naissance de sept enfants, traversée de l’Atlantique, bannissement de son époux, veuvage, saisies, risque de perdre sa maison, mise sous curatelle pour démence), elle meurt à l’âge de 69 ans environ, le10 octobre 1676. L’usure du temps, les difficultés de la vie ont entraîné chez elle un vieillissement tel qu’au moment de rédiger l’acte de décès, son entourage lui attribue l’âge vénérable de 95 ans.
Marie Vaillancourt
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SOURCES
FOURNIER, Marcel, Les Européens au Canada des origines à 1765 (Hors France), Montréal, Éditions du Fleuve, 1989, p 200.
JETTÉ, René, Dictionnaire généalogique des familles du Québec, p 817.
LANGLOIS, Michel, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome 3 (N à Z), La Maison des Ancêtres, ANQ.p 346-347.
OUIMET, Raymond, Pierre Miville un ancêtre exceptionnel, Septentrion, 1989. 132 p.
PRDH Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal.
PRÉVOST, Robert, Portraits de familles pionnières, tome I, p 202 à 206.
PROVOST, Honorius, Miville, Pierre dit le Suisse, Dictionnaire biographique du Canada en ligne (Volume I)
[1] Ouimet, Raymond, Pierre Miville un ancêtre exceptionnel,
Dès leur arrivée, on leur octroie une terre située dans la seigneurie de Lauson faceà Québec, mais avant de traverser de l’autre bord du fleuve, Miville et sa famille habiteront d’aborddans la ville qui les a accueillis sur la rue Saint-Louis dans une maison que lui aurait offerteJean de Lauson.D’ailleurs, au momentdu mariage de ses trois premières filles, Marie, Aimée et Madeleine, la famillevit toujours à Québec. Les quatre filles se marient avant l’âge de 18 ans.
En 1654, soit cinq ans après son arrivée,onditque le Suissedemeure habituellement à la Côte de Lauzon. L’endroit est peu peuplé et dangereux à cause des attaques répétées des iroquois. Commence-t-il seulement à développer sa terre ? Ses deux fils sont maintenant parfaitement en âge delui prêter main forte.
2011/02/02
Très intéressant et très bien écrit, merci!
2011/11/18
Je n’envoie jamais, jamais, jamais de commentaires. Je ferai une exception pour vous.
Je considère que votre présentation est un chef-d’oeuvre du genre.
Belle présentation, très bien imagée, sérieusement documentée. Quelle beauté!!!
Mais sachez que je pourrais très facilement épiloguer d’avantage…
Bravo.
P.-S. Nous, québécois, sommes pour la plupart, parents avec Pierre Miville dit Le Suisse.
2012/03/07
C’est le fun car grace a vous je suis maintenant certains que je suis parent avec Jacques Miville et en plus j’en ai appris beaucoup sur ma famille. MERCI 😉
2012/10/11
Belle présentation. Merci pour les renseignements.
2012/10/26
Merci c’est très intéressant de lire sur son ancêtre & cela correspond à ce que j’avais appris à LaRochelle lors d’un voyage en 1996.
Toutefois, j’arrive de Fribourg (oct12)& l’archiviste du Tribunal de la Sarine, m’informait qu’il n’y avait aucune preuve qu’il venait de Fribourg & aucune non plus qu’il était zouave pontifical car ce n’est qu’à partir de 1700 environ que les registres sont plus spécifiques. Elle me disait avoir appris plus avec les documents venant du « Canada ».
2012/10/26
Vous avez raison. À ce propos rien n’est prouvé. Je me suis référée principalement au livre de Raymond Ouimet Pierre Miville un ancêtre exceptionnel publié aux éditions Septentrion. L’auteur a fait des recherches approfondies mais il ne fait pas d’affirmation ni concernant son lieu de naissance ni sur le fait qu’il ait été zouave pontifical. Il avance des hypothèses qu’il croit fort plausibles. Mais, comme vous dites, rien n’est prouvé et je vais réviser mon texte en le soulignant davantage. Merci pour votre commentaire.
2014/09/29
Très belle présentation.
Merci
2014/12/23
Très belle présentation!! Très fière d’être une Minville!! 🙂
2015/03/24
Je suis tres fiere de faire connaissance avec nos ancetres la famille Mainville ,Jean Mainville, Philippe Mainville mon Pere (officier de l’armee) Roland Mainville mon petit frère (francais)
2015/03/25
Merci pour tous ces informations. J’ai le goût d’en savoir plus
2015/04/09
formidable tous les beaux renseignements ils sont tres aprecier pourriez envoyer tous les renseignement et plus sur mon site
2015/04/09
Il y a quelques années j’ai acheter le livre de Pierre Miville un Suisse en Nouvelle France écrit par Réjane Michaud-Huot que j’ai trouvé très intéressant et que je conserve précieusement je trouve que cette page que vous nous présentez vient compléter le livre merci et bravo
2015/04/17
Merci pour toutes les informations ,je vais surement aller acheter le livre Bravo pour toutes ses recherches
2015/05/17
merci pour cette généalogie de notre ancêtre Pierre Miville.
2015/05/18
Vraiment très intéressant.
Mon grand père maternel est Mongis André, fils de Sincère, les ancêtres Mongis que j’ai sont Julien, Pierre, Jacques né en 1792 d’un Pierre, pour le plus loin que je puisse remonter, tous de Charente Maritime.
Je n’arrive pas à trouver s’il y a un lien avec Charlotte, quelqu’un saurait-il ?
2015/09/22
Superbe biographie familiale! Pierre Miville et Charlotte Mongis sont à ma huitième génération de Grand-parents et quel honneur de les retrouver par cette recherche profonde et sérieuse.
Le récit si bien ficelé et imagé nous amène si près d’eux que l’on peut presque vivre avec eux, les beaux moments ainsi que les autres bien difficiles, hélas.
Merci de nous faire vivre de tels retours à nos origines.
2015/10/27
Merci pour toutes ces informations sur la vie de nos ancêtres.
La vie n’était vraiment pas facile à cette époque. Le moins qu’on puisse dire c’est que le couple Mongis-Miville avait de l’endurance et du caractère.
p.s. Je ne regarderai plus le bâtiment au coin de la rue St-Pierre de la même façon.
2016/01/05
Super beau travail! Par hasard, j’ai découvert votre site en faisant des recherches généalogiques en lien avec ma famille. Il se trouve que Pierre Miville dit Le Suisse en fait partie.
2016/01/05
Une question demeure dans mon esprit: Est-ce que Pierre Miville était 1-dit le Suisse ou 2-dit Dechêne
(LafamilleMivilleDechêneVersionfinale.pdf)?
2016/01/05
C’est le fils de Pierre Miville, Jacques qui a pris le nom de Deschesnes quand il s’installe à Rivière-Ouelle. certains descendants choisiront uniquement le nom de Deschesnes.
2016/01/06
Merci pour ce travail professionnel. Il nous éclaire, et pour l’histoire, j’en aurais pris plus. Mais je sais, on ne peut tout savoir. chaque trouvaille est un cadeau en soit.
2016/03/16
Curieusement, je vis à Fribourg, mais suis né à Montréal, et suis descendant de Pierre Miville par ma mère qui est née Dallaire ! En fait, nous avons émigré en Suisse 1970 alors que mes parents étaient mariés depuis 6 ans (mon père est de Fribourg), sans savoir qu’il s’agissait d’un retour aux sources !! Maintenant, je suis sur le point de retourner moi-même au Québec et m’y installer… Curieux comme parfois la roue tourne !!
2016/04/21
Je viens d’en apprendre beaucoup sur mon ancêtre. Merci! Je savais que Jacques était le premier à porter le nom de Deschesnes. Fait intéressant, le « s » de la deuxième syllabe a disparu dans ma lignée, mon propre père écrivant son nom « Deschênes ». C’est le prêtre qui m’a baptisée qui a replacé ce « s » disparu avec les générations. Je porte donc le même nom de famille que Jacques. Merci, Monsieur le Curé! 🙂
2016/05/05
Magnifique travail!
Je suis descendant de Jean Cauchon et de Madeleine Miville ( fille de Pierre Miville dit le Suisse.
Félicitation!
R.Bisson ( fils de Roland Bisson et de Georgette Cauchon)
2016/10/02
Merci pour cette belle histoire de notre famille tres bien fait
2017/01/22
Intéressant et surtout basé sur des données certaines. Mon ancêtre est Jacques Miville…si j’étais riche j’achèterais la maison de la rue St-Pierre!
2017/06/05
Merci je descend de pierre Miville dit Deschenes merci tres interessant mon pere Guillaume Miville est né a Tourelle en Gaspésie,merci beaucoup.
2017/06/05
Erreur Guillame Miville est né a Baie des Sables et son pere a Tourelle en Gaspésie.
2017/06/05
Pere de Guillaume est Jean Baptiste Miville né a Tourelle.
2017/08/12
Merci pour toutes ces informations historiques, maintenant j’en connais un peu plus sur mes ancêtres et je suis fier d’être un Deschênes!
2017/09/07
Merci pour l information je veut acheté l histoire de pierre Miville et deschenes Merci 1 506 472 4205
2018/03/08
This is amazing work! Thank you so very much! I will share this with my family members. They will be happy to learn all of this information! Great job writing it up and documenting all of your sources!
9th Great Granddaughter of Pierre Miville.
2018/03/10
Très intéressant. Je suis donc un descendant de Jacques Miville Deschesnes. Sur le certificat de naissance de mon grand-père le nom Miville apparaît encore mais dans son village de Price il était simplement nommé Deschênes.
2018/03/10
Au tournant du XXe siècle, ceux qui portaient deux noms étaient invités à choisir entre l’un des deux.
2018/03/22
Marie Miville est la premiere née de Pierre Miville et Charlotte Mauger (Mongis). Elle est ma 8ieme arrière grand-mère.
Super beau travail.
2018/06/21
Merci pour ce document. Ma grand-mère Asile Elvina Miville, fille de Rigobert et épouse de Adrien Dessaint dit St-Pierre est de la lignée de Charles Miville le Jeune et Marthe Madeleine Vallée. Mon ancêtre Rigobert Miville dit Deschesnes est le dernier à utiliser le double patronyme lors de son mariage avec Angélique Saucier à Ste-Anne du-Sud (Le Pocatière) en 1801. Déménagé à Sainte-Anne-des-Monts, on lit Miville sur les actes.
2018/06/28
Merci à ceux et celles qui ont travaillé à ce document. Je fais partie des milliers de descendants de Pierre Miville (par son fils Jacques 1639-1688). Il fait partie de mes ancêtres du côté maternel tout comme Catherine de Baillon.
2018/06/30
Puisque je suis en train de faire mon arbre généalogique, je comprends que je ne suis pas au bout de mes surprises. Mais je ne pensais pas retrouver Pierre Miville dit Le Suisse autant dans les ancêtres de mon père Yves Henry (par son fils François) que dans ceux de ma mère Pierrette Gauthier (par son fils Jacques). Je trouve cela passionnant!
2018/06/30
La recherche généalogique ouvre un monde plein de découvertes!
2018/07/10
Great job. Thank you.. very well written and informative..
My family is a part of the California Dechaines. Paul Norman Dechaine my great grandfather.
2018/08/07
Je suis descendante de Pierre Miville dit le Suisse par son fils Jacques. Mon père est un Briand de Price et ma mère une Deschênes de Rivière-Bleue par son père Sylvio Deschênes de st-Honoré.
J’ai lu le commentaire de Jacques Deschênes qui fait référence à son grand-père Miville de Price nommé Deschênes. Les Briand de Price ont comme ancêtre Louis Hébert.
2020/01/29
Thank you! I was getting confused on my family tree, but this helped sooo much. On Ancestry.com people were using the dit LeSuisse and the dit Deschesnes appelation interchangeably. I needed to find out the connection of Francis and Jacques. I now know that not only am I a descendant of Francois and Marie Langlois, but also of Jacques and Catherine Baillon. (Actually, I have found quite a few crossovers in my tree…probably due to the small number of inhabitants at the time.)
2020/08/04
Vraiment très intéressant. Une belle page d’histoire de nos ancêtres!
J’en sais maintenant un peu plus sur mon lointain ancêtre. Merci d’avoir fait la recherche et d’avoir partager avec nous!